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Les beaux jours vont s’installer un peu partout sur le territoire et pour ceux qui ont l’opportunité d’avoir un jardin, c’est le moment ou jamais d’enfiler ses boots, son chapeau de paille et ses gants et de se renouveler une santé en jardinant. On jardine pour entretenir ses plantations ou pour prendre l’air, mais sait-on que le jardinage est aussi super pour la forme ? Cette activité, somme toute banale, permet en effet de se changer les idées et de prendre soin de son corps. Nous avons choisit pour vous 5 avantages du jardinage pour la santé. On n’y pense pas assez, mais le jardinage c’est un sport. Il demande des exercices et peut donc vous permettre d’alterer des kcal. Certaines études ont même montré que 3 heures et demie de jardin nous permettaient d’alterer 1 000 Kcal, soit l’équivalent de ce que l’on perd en courant 2 heures. C’est plutôt motivant. Bêcher et arracher les mauvaises herbes peut se révéler en effet véritablement fatiguant. Attention cependant à ne pas jardiner dans de mauvaises positions, vous pourriez vous faire mal à l’arrière. Pensez, dans la mesure du possible, à garder le dos bien droit. Il vaut mieux extraire les mauvaises herbes à quatre pattes qu’en se cassant le dos en deux. Comme toutes les activités, le jardinage demande de prendre certaines dispositions.

Sais-tu que le jardinage a des avantages surprenants, particulièrement sur la santé ? En plus de nous faire prendre de l’air, mettre les mains dans la terre offre une montée de sérotonine, un antidépresseur naturel produit par nos neurones. Et si jardiner est bon pour le moral, il est autant intéressant pour le climat ! On t’explique pourquoi et on t’indique quelques gestes à prendre maintenant pour te faire du bien à toi… ainsi qu’à la planète ! Un potager , ce n’est pas qu’une idée de légumes ! Tu peux y semer aussi des plantations autochtones, comme l’asclépiade ou l’amélanchier, qui contribuent à préserver la biodiversité tout en augmentant la résilience des écosystèmes. Certaines plantations ne peuvent se reproduire sans l’intervention d’un pollinisateur ( animaux, chauves-souris ou oiseaux ), elles ont donc besoin d’un centre de vie qui leur est favorable. Autrement dit, planter un peu de tout aide ton jardin à faire face aux changements climatiques avec panache ! Étiez-vous le type d’enfant à refiler vos petits pois à votre chien sous la table ? À simuler un mal de ventre chaque fois qu’on vous servait des choux de Bruxelles ? À passer commande une salade avec extra vinaigrette et sans laitue ? Si le simple fait de vieillir n’a pas remplacé vos sentiments face aux légumes, les faire pousser vous-même pourrait vous y amener. Une revue d’études publiée en 2017 dans le Journal of the Academy of Nutrition and Dietetics a révélé que les petits qui avaient été initiés au jardinage mangeaient plus de fruits et de légumes.

L’horticulture est bénéfique pour la santé. Le constat est intuitif et la preuve scientifique est faite. Nous en avons tous fait l’expérience, que ce soit plus ou moins consciemment. L’effet bénéfique le plus évident est l’impact positif sur notre physique. Le jardinage est une activité d’intensité faible à moyenne qui nous garde présents, sans toutefois nous essouffler. Sa nature d’intensité faible nous permet de la pratiquer pendant de nombreuses minutes. Passer 2 heures à jardiner se rapporte à proposer notre corps à une panoplie de mouvements et contorsions, et ce, en continu. C’en est presque une session de yoga ! Un autre effet discerné est le sentiment d’apaisement pendant et après votre participation horticole. Pour qui livrent une bataille quotidienne au stress, il a été démontré que le jardinage aide à d’estomper les hormones liées au stress et à reussir à garder le sentiment de bonne humeur plus promptement et plus longtemps que la lecture de activité. La planification du jardin fait appel à plusieurs processus cognitifs en plus de solliciter notre créativité. La recherche de la bonne plante pour notre cadre ( sol, eau, ensoleillement, compagnonnage ) occupe notre esprit, tout comme ces mille et une petites attentions que nous avons quand nous entretenons nos fleurs. D’associer autant de stimulations psychologiques à des déplacements physiques doux devient très soulageant pour les esprits surchargés. Si vous rêvez d’un jardin unique et différent et que votre créativité paraît en hibernation, une petite sortie à la pépinière ou dans nos serres suffira pour vous inspirer.

Pour démarrer un potager on commence par déterminer sa position. La terre cultivée doit rester fertile, non polluée et l’exposition au soleil favorable pour la croissance de vos légumes et autres plantations du potager ( aromatiques etc… ). Ce premier article vous donnera une première piste pour déterminer le bon emplacement ainsi que tous ce dont vous avez besoin de savoir pour préparer une zone de culture. Vous obtiendrez aussi un premier exemple de petit potager. N’hésitez pas à consulter en parallèle ce lexique qui démontre les à propos du jardinier. Le potager c’est aussi du désherbage, quoique nous évoquerons comment le limiter en cultivant des plantes que l’on appelle des engrais verts et en pratiquant le paillage ( ou mulching ). Dans le premier article ci-contre je présente différents outils dont l’excellente ratissoire provençale. Dans le second je présente d’ailleurs après différentes façons de désherber mécaniquement, le paillage. C’est un point clé en jardinage , et pas seulement pour limiter le désherbage et aussi pour préserver le sol de l’érosion, manger la faune etc…Semer ses semences est une phase nécessaire lorsqu’on jardine. Aujourd’hui, il est très tentant d’acheter des petits plants à repiquer directement en pots ou au potager. Mais c’est malheureusement se cantonner à quelques variétés sélectionnées par les jardineries, pépiniéristes ou vendeurs sur le marché. Le semis offre la possibilité d’accéder à un nombre très conséquent de variétés que vous ne aurez pas, ou peu, sur les étals du marché et d’autant plus en hypermarché. Il ne faut donc pas hésiter à semer, tester, recommencer et découvrir notre belle biodiversité alimentaire ! C’est une chance que nous avons !

Si tout cela vous apparaît un peu trop long ou compliqué à mettre en place, il est envisageable de réaliser un potager surélevé ( en carré ou sur buttes ). En apportant alors un mixe de terre adaptée, vous vous affranchissez des contraintes de la nature de votre sol. Pour les régions ventées, un mur de la maison ou une haie sont parfaits pour protéger vos légumes ; à défaut, prévoyez d’installer en bordure du potager des groseilliers, des framboisiers, ou bien encore du romarin ou autre laurier-sauce qui feront un rempart gourmand fort agréable. Il est toutefois bonne de ne pas oublier que, quelles que soient les astuces que l’on met en place pour remédier aux « imperfections » de la nature, il est toujours un plus d’essayer de s’adapter à son milieu ; un sol argileux ira parfaitement plutôt aux betteraves, aux épinards, aux fèves ou aux poirées tandis qu’une terre à tendance sablonneuse verra s’épanouir asperges, pastèques, pommes de terre et autres scorsonères. Et si le persil n’aime pas les sols trop acides, l’oseille se détourne de ceux qui sont trop calcaires. enfin, si le soleil n’illumine qu’avec parcimonie votre potager, choisissez les laitues, les épinards, les cèleris, ou tout autre légume se sympathique à l’ombre ou à la mi-ombre. Faire son potager c’est accepter d’y consacrer un peu ( voire même plus ! ) de son temps. Pour ne pas le perdre et se retrouver submergé par une besogne qui vous dépasse, il est préférable de bien dimensionner son projet avant de le amorcer.

Avant toute chose, il est important de savoir quand amorcer votre potager. Été ? Hiver ? Quel est le bon moment ? Selon moi, la meilleure période pour revêtir sa tenue de jardinier est… ( roulement de tambours ) l’automne ! L’automne est l’une de mes saisons préférées. Les températures se radoucissent, les arbres changent de couleur, le temps semble se freiner. Les feuilles tombent. Les raclettes se préparent. Et la terre de votre potager n’attend plus que vous pour une nouvelle expédition ! Vous ne le saviez sans doute pas, mais c’est pendant la période automnale qu’il faut préparer le sol. Lorsque j’écris « préparer », je veux dire : amender, enrichir, organiser. Certaines personnes vous conseillent de démarrer votre potager au printemps. À première vue, rien de plus logique : c’est à cette période que l’on plante et sème ses premiers légumes. Mais comme un gâteau ne peut se cuisiner sans ingrédients, des légumes ne peuvent pousser sans une bonne terre. Et la recette miraculeux d’une « bonne terre » n’a rien de difficile. Amendement, fertilisation, délimitation, organisation… À démarrer dès les mois d’octobre/novembre ! Nous voici maintenant arrivés à la seconde phase de la conception de votre potager : l’emplacement. C’est au cœur de chez vous que se cache l’endroit idéal. Un coin tranquille où installer votre petit cocon extérieur. Tranquille ? Oui… mais pas que ! Pour voir grandir vos légumes à vue d’œil, vous aurez besoin d’une bonne proximité. Chaleur et lumière sont les meilleurs alliés de vos plantations chéries. Ainsi, l’emplacement de votre futur potager se doit d’être le plus ensoleillé possible. l’idéal ? Plein Sud !

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